Les services de garde d’enfants constituent une aide familiale précieuse. Les parents travaillent l’esprit tranquille lorsque leur chéri est entre de bonnes mains. Toutefois, les prestations pèsent parfois sur le budget. Heureusement, plusieurs aides pour la garde d’enfants existent. Faisons le point.
Le Complément de libre choix du mode de garde
Le CMG figure parmi la Prestation d’accueil du jeune enfant, cette aide CAF existe depuis 2004. Le complément concerne les enfants de moins de 6 ans, il couvre 85 % des frais.
Le montant évolue par rapport au nombre, l’âge et vos ressources. Il est majoré de 30 % en cas de handicap ou si les horaires de garde sont inhabituels. La moyenne des versements tourne autour de 460 euros par mois, l’aide premier enfant est souvent plus élevé.
Les conditions varient en fonction du type de garde : assistante maternelle, à domicile ou micro-crèche. Cependant, un minimum de 16 heures de garde par mois est requis.
CMG - Assistante maternelle
Une assistante maternelle accueille les enfants chez elle. Sa rémunération brute doit être inférieure à 51.25 euros/ j et par enfant.
CMG – Garde à domicile
Cette option concerne les parents qui emploient une personne en tant qu’aide garde enfant à domicile. Elle exclut les familles qui bénéficient d’une exonération des cotisations sociales pour la personne employée.
CMG micro-crèche
À titre de rappel, la crèche classique n’est pas éligible. Si vous choisissez une micro-crèche, le plafond du tarif horaire s’élève à 10 euros.
Les réductions d’impôts, un appui intéressant
Vous bénéficiez d’une réduction d’impôt sur le revenu quand vous payez la garde de vos enfants âgés de moins de 6 ans.
Crèche ou micro-crèche : l’administration a fixé une limite de 2300 euros par an. Vous bénéficiez d’une réduction de 1150 euros par enfant. Elle descend à 575 euros en cas de garde alternée.
Garde à domicile : le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile atteint 50 % des dépenses annuelles, elles sont plafonnées à 12.000 euros. Une majoration de 1500 euros s’applique si un membre du foyer fiscal est âgé de plus de 65 ans.
Bien entendu, il faudra déduire les autres aides garde d'enfant avant de faire une simulation.
L’Aide à la garde d’enfants pour parents isolés
La demande s’effectue auprès du conseiller Pôle Emploi. L’Agepi privilégie les parents isolés, qu’ils soient demandeurs d’emplois, en reprise de travail ou ayant commencé une formation. Ensuite, les enfants doivent avoir moins de 10 ans. Le nombre d’enfants à charge et le total des heures travaillées hebdomadaire influencent le montant.
Les entreprises aident leurs salariés
Certaines entreprises participent aux frais de garde d’enfants de leurs équipes. Les responsables fixent les conditions d’attribution et les montants. Le plafond annuel est de 1830 euros. Le cumul est autorisé si les deux parents travaillent au sein de la même entreprise, ils recevront alors 3600 euros.
Les collectivités territoriales, une solution de proximité
Les communes et les départements contribuent aussi à la garde des jeunes enfants. Le Conseil général des Hauts-de-Seine a lancé Bébédom. Il varie selon le revenu des familles. Le seuil maximum est de 200 euros. Se renseigner auprès des CCAS est recommandé afin de connaître la disponibilité de ces allocations dans votre région.
Le chèque CESU : simple et pratique
Une adhésion au Centre national du chèque emploi-service universel est requise. Le CESU facilite les démarches administratives, la fiche de paie ne sera plus nécessaire. Le montant fixé en avance simplifie votre gestion, le chèque inclut aussi les cotisations. Par ailleurs, quelques organismes peuvent contribuer au financement de votre chèque. Entre autres votre entreprise, votre mutuelle ou votre caisse retraite.
Vous avez le choix entre plusieurs solutions de garde d’enfants. Il est important de se renseigner en vue de préparer votre dossier pour bénéficier des aides correspondantes.